Un été entre mer et perle, un rêve.
La Polynésie est une magnifique destination, il faut voir ce ciel si bleu se confondre avec la mer, immense puis soudain des îles, des lagons et des perles.
L’archipel des Tuamotu, les îles Gambier et l’archipel de la Société abritent les fermes perlières. A l’autre bout du monde dort, dans les eaux calmes des lagons, la perle de Tahiti.
La perle noire, « Poe Rava » en polynésien, est issue d’un coquillage, une huître de 25 à 35 cm de diamètre, la Pinctada Margaritifera.
Cette huître perlière sécrète des pigments noirs donnant cette teinte si caractéristique à sa nacre et à ses perles.
À l’état naturel, elle vit fixée sur les coraux et se nourrit de planctons. La perle naît et se développe lorsqu’un grain de sable vient à pénétrer dans la coquille de l’huître. Celle-ci va alors recouvrir le grain de sable de couches successives de nacre, qui formeront par la suite une perle. Ce processus est long et extrêmement rare.
Face à la rareté des perles fines, naturelles, une technique de production artificielle a été mise au point. L’invention de la greffe de l’huître perlière commence au début du XXème siècle grâce à trois japonais: Kokichi Mikimoto, Tokishi Nishikawa et Tatsuhei Mise. La greffe consiste à insérer dans la poche perlière d’une huître, un nucléus. De la forme d’une bille, il joue le role de grain de sable.
Dans les années 1960, Jean-Marie Domard, vétérinaire au service de la pêche en Polynésie française, a commencé à expérimenter les techniques de greffe employées au Japon sur la Pinctada Margaritifera. La perliculture polynésienne était née !
Les fermes perlières polynésiennes ont acquis un savoir-faire sans faille et il faut environ 3 à 4 ans pour obtenir une perle.
La palette de couleurs naturelles de la perle de Tahiti va du gris clair au noir intense, en passant par des reflets roses, bleus, verts, aubergines…
La mythologie polynésienne parle des perles noires comme étant les premiers écrins de lumière qui furent donnés par le créateur Tane. Tane en fit les étoiles avant de les envoyer à Ruahatu, dieu des océans pour qu’il éclaire son univers. Puis le dieu Oro, divinité du Beau, de l’Harmonie et de la Paix, les offrit aux femmes qu’il séduisait. Enfin il confia l’huître perlière « te hui tara mea » aux humains en souvenir de son passage sur Terre.
Alors pourquoi pas une plongée dans le lagon de Otemanu à la recherche d’une perle oubliée ? Je vous souhaite de belles vacances.
Mes remerciements à Tahiti Tourisme
www.tahiti-tourisme@mail.pf
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