Une perle à Tahiti.
Esprit Joaillerie vous propose une pause estivale avec la perle de Tahiti.
Tout d’abord il faut dire que la Polynésie est une magnifique destination où le ciel bleu se confond avec la mer immense pour découvrir des îles, des lagons et des perles.
La Polynésie française, se situe dans le Pacifique Sud. C’est un archipel de cinq groupes d’îles, chacune avec sa propre culture, sa propre histoire et ses propres traditions.
Mais, il y a une chose qui unit toutes les îles de Polynésie, les perles de Tahiti.
Soulignons que ces perles sont cultivées exclusivement dans les eaux cristallines de la Polynésie française. De plus, elles sont célèbres dans le monde entier pour leur couleur unique, leur brillance et leur beauté. Car, les perles de Tahiti sont produites par l’huître perlière noire, également connue sous le nom de Pinctada margaritifera. Native des eaux chaudes du Pacifique Sud. C’est ainsi que la perle noire, Poe Rava en polynésien, est issue d’un coquillage d’environ 25 à 35 cm de diamètre.
De fait, le processus de production de perles de Tahiti est complexe et exigeant. Ainsi, les huîtres perlières noires prennent plusieurs années pour grossir avant qu’elles ne soient prêtes à être récoltées.
Il est important de souligner que processus de greffe de la perle dans l’huître nécessite une grande expertise et une attention méticuleuse. Par exemple, l’archipel des Tuamotu, les îles Gambier et l’archipel de la Société abritent les fermes perlières où sont greffées de nombreuses perles. À cet égard, les fermes perlières polynésiennes ont acquis un savoir-faire sans faille. Il faut environ 3 à 4 ans pour obtenir une perle de Tahiti.
Il ne faut pas oublier que c’est face à la rareté des perles fines, naturelles, qu’une technique de production artificielle a été mise au point. L’invention de la greffe de l’huître perlière commence au début du XXème siècle grâce à trois japonais: Kokichi Mikimoto, Tokishi Nishikawa et Tatsuhei Mise. La greffe consiste à insérer dans la poche perlière d’une huître, un nucléus de la forme d’une bille.
Après cela, dans les années 1960, Jean-Marie Domard, vétérinaire au service de la pêche en Polynésie française, commence à expérimenter les techniques de greffe employées au Japon sur la Pinctada Margaritifera. Autrement dit, la perliculture polynésienne était née !
Les perles de Tahiti sont également soumises à des normes strictes de qualité et d’authenticité. Aussi sont-elles classées en fonction de leur taille, de leur forme, de leur couleur et de leur lustre. La palette de couleurs naturelles de la perle de Tahiti va du gris clair au noir intense. Et toutes les nuances sont possibles, on distingue des reflets roses, bleus, verts, aubergines. La fameuse perle de Tahiti peacock, queue de paon, révèle toutes ces nuances sur une même perle.
La palette de couleurs naturelles de la perle de Tahiti va du gris clair au noir intense, en passant par des reflets roses, bleus, verts, aubergines…
La mythologie polynésienne parle des perles noires comme étant les premiers écrins de lumière qui furent donnés par le créateur Tane. Tane en fit les étoiles avant de les envoyer à Ruahatu, dieu des océans pour qu’il éclaire son univers. Puis le dieu Oro, divinité du Beau, de l’Harmonie et de la Paix, les offrit aux femmes qu’il séduisait. Enfin il confia l’huître perlière « te hui tara mea » aux humains en souvenir de son passage sur Terre.
Alors pourquoi pas une plongée dans le lagon de Otemanu à la recherche d’une perle oubliée ? Je vous souhaite de belles vacances.
Mes sincères remerciements à Tahiti Tourisme
tahiti-tourisme@mail.pf