Bvlgari sculpte la tourmaline dans sa collection Polychroma, la couleur en mouvement.
Chez Bvlgari, la pierre précieuse n’est jamais simplement une matière à sertir : elle est une voix, une présence, une respiration. Avec Polychroma, la Maison romaine propose bien plus qu’une collection de haute joaillerie, elle compose un langage sensoriel où chaque nuance devient une ponctuation visuelle, chaque éclat, un battement.

© BVLGARI
Au cœur de cette partition colorée : la Tourmaline. Dérivée de turamali, le terme cinghalais signifiant « pierre aux multiples couleurs », elle incarne ici la liberté chromatique dans toute sa complexité. Du turquoise phosphorescent de la Paraiba à la tendresse rose-vert des variétés bicolores, en passant par la profondeur charnelle de la Rubellite ou la fraîcheur printanière de la Menthe, la tourmaline devient protagoniste d’un récit où la couleur se vit autant qu’elle se regarde.
La force de Polychroma réside dans cette audace propre à Bvlgari : superposer les teintes, combiner les tailles, faire dialoguer l’or et la lumière. Les diamants, loin d’être relégués au rôle de solistes, deviennent ici des modulateurs d’intensité, des éclats silencieux révélant par contraste l’exubérance maîtrisée de la palette gemmologique. Dans ce contexte, la taille d’une pierre n’est jamais une contrainte, mais une opportunité. Ovale, coussin, cabochon : la forme découle du caractère, non de la norme.
Chaque pièce devient alors un tableau en relief. Les lignes s’articulent comme un geste calligraphique, le volume épouse la main, et l’ensemble semble en perpétuel mouvement comme si la lumière circulait librement dans la structure même de la création.
Avec Polychroma, Bvlgari rappelle que la haute joaillerie ne consiste pas seulement à magnifier la rareté, mais à orchestrer une émotion. Et si la Tourmaline en est la muse, elle n’est jamais figée : elle danse, s’impose et chuchote, selon l’œil qui la regarde.