Trésors oubliés révélés chez Sotheby’s, la collection de joaillerie Vienne 1900.
Broche saphirs et diamants. Vers 1900
Bijou ayant appartenu à la Princesse Eudoxie de Bulgarie. © Sotheby’s
Dans le secret bien gardé derrière les portes d’un coffre-fort, une découverte extraordinaire a été faite il y a environ un an. Plus de 250 bijoux, des trésors oubliés, dormant silencieusement depuis des décennies. Certains y sont déposés en 1946, d’autres vingt ans plus tard, après la mort d’une tante sans héritiers. Une énigme allait bientôt être résolue, révélant un chapitre perdu de l’histoire de l’Europe du XXe siècle.
Collier / Tiare réalisé par le joaillier Köchert.
Rubis Birmans et diamants. © Sothebys
Cette collection exceptionnelle, se constitue principalement à Vienne à l’apogée de l’empire austro-hongrois. De fait, c’est un témoignage vivant de la Vienne impériale. Ces bijoux, méticuleusement préservés, offrent un aperçu enchanteur de la vie et l’amour à une époque révolue. Chaque pièce semble murmurer des histoires d’amour, de pouvoir et d’intrigue. Rappelant un temps où les diamants étaient les meilleurs amis de l’aristocratie. Certains de ces joyaux ont été transportés clandestinement hors de Bulgarie en 1946 pour échapper de justesse aux mains des révolutionnaires. C’est pourquoi, ces bijoux racontent aussi l’histoire de la résilience face à l’adversité. Ce sont des témoins silencieux de l’histoire tumultueuse de l’Europe au XXe siècle. Ils représentent la persévérance et la détermination de ceux qui les ont protégés à travers les époques.
Cette prochaine vente aux enchères de Sotheby’s Genève, qui aura lieu le 6 et 7 novembre est attendue avec impatience. Chaque pièce, chargée d’histoire et d’émotion, promet d’attiser les passions des collectionneurs et des amateurs d’histoire. Cette vente s’annonce comme un événement rare, un voyage à travers le temps à travers l’éclat éternelles de ces bijoux magnifiques.
