Femmes aux bijoux, un dialogue muet où l’histoire intime croise la légende.
Dans Femmes aux Bijoux, publié aux Éditions de La Martinière, quinze destins se dessinent à travers les pierres qui les ont accompagnés, consolés ou parfois trahis. L’ouvrage ouvre des écrins aussi somptueux que douloureux, où l’éclat des gemmes reflète les blessures de l’existence.
On y retrouve Maria Callas, enveloppant ses fragilités d’émeraudes et de rubis comme pour effacer le souvenir de ses débuts modestes. Plus loin, la princesse Soraya, répudiée et exilée, se cramponne à ses parures persanes comme à un substitut d’avenir. Quant à Elizabeth Taylor, elle fit de chaque diamant le témoin éclatant de ses orages amoureux. Ces femmes n’ont pas seulement porté des bijoux, elles ont dialogué avec eux, en ont fait des confidents silencieux.
Chaque chapitre s’apparente à une galerie de portraits, enrichie d’archives inédites issues de Boucheron, Bvlgari, Cartier ou Van Cleef & Arpels. Le livre se lit comme une traversée de l’intime par le prisme de l’ornement : Marie-Antoinette et le scandale du collier, Lady Di et ses perles devenues emblème, Wallis Simpson et ses parures offertes comme compensation à une couronne inaccessible.
Ce n’est pas un simple catalogue de splendeurs. C’est une méditation sur le pouvoir des joyaux : pouvoir de séduire, de protéger, de réparer parfois. Sous l’éclat des pierres, il y a des vies qui tremblent, des fiertés blessées, des désirs ardents. Les bijoux deviennent une seconde peau, une armure étincelante contre les blessures de l’existence.