Épis de blé de Chaumet, une moisson précieuse.

© CHAUMET
Le blé occupe une place singulière dans l’histoire des arts décoratifs, des mosaïques antiques aux toiles impressionnistes. Chez Chaumet, il est plus qu’un motif, il incarne un fil continu qui relie l’héritage impérial aux créations contemporaines. Joséphine de Beauharnais et Marie-Louise d’Autriche avaient déjà choisi ce signe de fertilité et de prospérité pour orner leurs parures.
Avec L’Épi de Blé de Chaumet, la maison revisite cette iconographie en l’inscrivant dans la haute joaillerie actuelle. Le diadème bandeau, le collier aux épis ciselés, la bague centrée sur un diamant poire de deux carats et les pendants d’oreilles sertis chacun d’une pierre d’un carat composent un ensemble cohérent, pensé pour dialoguer avec la silhouette contemporaine.
L’intérêt réside dans le travail de l’or jaune brossé et du pavage de diamants, qui permet un rendu de mouvement inédit. Ces épis ne sont pas de simples ornements : ils évoquent le cycle immémorial de la nature, sa capacité à renaître, à porter promesse d’avenir.
En s’appuyant sur une figure agricole universelle, Chaumet poursuit sa vocation de joaillier naturaliste, fidèle à une tradition française où l’objet précieux dialogue avec les forces de la nature et la mémoire des souveraines.