Le fabuleux destin des diamants de Tavernier.
À vos agendas, l’École des Arts Joailliers, avec le soutien de Van Cleef & Arpels, nous propose de débuter l’année avec une des histoires les plus fabuleuses et mystérieuses. Celle des diamants Tavernier acquis par Louis XIV.
Dans les annales de l’Histoire, rares sont les récits aussi captivants et mystérieux que celui des diamants Tavernier. Une collection exceptionnelle acquise par le monarque emblématique, Louis XIV. C’est une histoire qui s’étend des ruelles animées de l’Inde du Grand Moghol au faste du château de Versailles. Cette histoire raconte les voyages audacieux du marchand Jean-Baptiste Tavernier au 17e siècle.
Jean-Baptiste Tavernier, un nom qui résonne comme une mélodie exotique. Il fut bien plus qu’un simple marchand car il devint le confident des joyaux qui éblouirent la cour du Roi Soleil. Le début de cette épopée extraordinaire remonte à 1668, lorsque Tavernier présenta au roi quelque mille diamants ramenés des lointaines contrées de l’Inde.
Cependant, seuls vingt d’entre eux se distinguèrent par leur éclat exceptionnel, éclipsant toutes les autres pierres.
Magnifiques, Exceptionnels, sans égal… De surcroît, il ramène de ces voyages les plus beaux diamants de l’histoire. Mentionnons que si quelque mille diamants ont été rapportés d’Inde par Jean-Baptiste Tavernier et proposés au Roi Soleil en 1668, seul vingt se distinguent par leur splendeur. A l’exception du diamant bleu, ils disparaissent au XIXe siècle.
L’exposition de l’École des Arts Joailliers nous transporte dans le sillage de Tavernier. Dévoilant pour la première fois des reproductions éblouissantes de ces vingt diamants d’exception. Magnifiques, exceptionnels, et sans égal, ces joyaux retracent le fabuleux destin de leur créateur. Illustrant le lien entre les mystères des mines de diamants de Golconde et la splendeur du château de Versailles.
Il est important de souligner que, malgré leur éclat intemporel, à l’exception du diamant bleu, ces vingt gemmes précieuses ont mystérieusement disparu au cours du XIXe siècle. Une énigme qui pique la curiosité des amateurs d’histoire et d’art depuis des décennies.
C’est grâce à une collaboration scientifique remarquable entre l’École des Arts Joailliers, le professeur François Farges du Muséum national d’histoire naturelle et le maître lapidaire Patrick Dubuc que ces joyaux perdus sont aujourd’hui restitués au public sous la forme de répliques d’une beauté exceptionnelle. Une prouesse qui marie l’expertise joaillière moderne à la passion de redonner vie à ces trésors perdus.
L’exposition organisée par L’École des Arts Joailliers poursuit sa volonté de transmettre la culture joaillière, le savoir-faire et les échanges culturels. Une occasion de découvrir les tailles indo-mogholes du XVIIe siècle (occultées par les tailles européennes), de porter un autre regard sur les diamants, et de se plonger dans une chasse au trésor fabuleuse.
L’exposition offre ainsi une opportunité unique de plonger dans l’histoire fascinante de Jean-Baptiste Tavernier. Ce voyageur intrépide dont l’héritage réside désormais dans ces vingt diamants ressuscités, prêts à captiver une nouvelle génération d’admirateurs. Une aventure qui transcende les époques, liant le passé glorieux de la France à la splendeur intemporelle des diamants Tavernier.
Rendez-vous à L’École des Arts Joailliers pour découvrir cette reconstitution historique.
À partir du 23 janvier au 31 janvier 2018.
Sur Rendez-vous après le 31 janvier 2018.
L’École des Arts Joailliers
31 rue Danielle Casanova 75002 Paris